ジャック・ノルマン 「モーパッサンへ」

Jacques Normand, « À Maupassant »,
le 23 octobre 1897



(*翻訳者 足立 和彦)

モンソー公園のモーパッサン像 解説 1897年10月23日、パリのモンソー公園(写真は執筆者撮影)において、モーパッサン像の除幕式が行われた。以下に訳出するのは、その際に朗読された、ジャック・ノルマンの詩である。
 序幕式には、この他、モーパッサンの同僚でもあった詩人アンリ・ルジョンや、アンリ・ウーセ、そしてエミール・ゾラがそれぞれモーパッサンにオマージュの言葉を捧げている。
 ジャック・ノルマン (1848-1931) は、主に詩や演劇を書き、他に小説も執筆した作家。モーパッサンの短編「子ども」« L'Enfant » を読んで、これを劇になると考えた彼は、モーパッサンに劇作の許可を求めた。初めは許可したモーパッサンは、後に劇場支配人ヴィクトル・コナン Victor Koning の要望を受けて自らも協力、共作という形で三幕散文劇『ミュゾット』Musotte を完成させる。モーパッサンと劇場支配人の関係は良好でなかったことを、後にノルマンは回想しているが、劇は1891年3月4日、ジムナーズ座において初演、好評を博した。
 訳出する詩篇は、ノルマン特有の素朴といっていい詩風の内に、敬愛する作家への思いを込めるとともに、その作品が傑作として後々まで読まれるであろうことを称えている。訳文にあわせて原文を掲載する。


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モーパッサンへ

 以下にジャック・ノルマン氏の美しい詩を掲載する。コメディー・フランセーズのマルト・ブランデス嬢が、昨日、モンソー公園におけるギィ・ド・モーパッサンの像の除幕式において朗唱したものである。

  この緑の芝生、この花咲く花壇、
  空にしなやかな枝を伸ばすこの木々の間に、
  ――パリが愛嬌を振り撒く、麗しい額縁――
  遂にあなたの像が立ちます、おお、親愛なる師よ!

  そうです、あなたです!――ほら、額には
  思想が不安気で神経質な二重の畝を穿っています。
  そして、その額に和やかな影を注ぐかのように、
  あなたの髪がさわやかに波打っています。

  この、友人たる我々の目に映る人の姿を、
  地上を過ぎ行く際にあなたの魂はまとったのです。
  そして「芸術」は、この虚ろな形に、
  堅固で、裏切ることのない様子を与えることができました!

  これが、我々が知った、我々が愛するあなたです、おお、師よ、
  時には、パリの洗練されたサロンにおいて、
  慎み深く、優しげに話しながら、自分の言葉に
  ありもせぬ価値を与えぬように注意していた。

  時には彼方で、紺碧の岸壁に沿って、
  しばしばあなたに霊感を与えた、灼熱の南仏において、
  熟練の水夫さながら、自信を持った手つきで、
  良い風を受け、沖へ向かって「ベラミ」号を操っていた!

  それから、嵐があなたの頭上を過ぎ行き、
  冷酷なる死が、あなたを腕に運び去りました。
  けれど、作品は不滅であり、詩人の後にも生き続けます・・・
  一目ご覧ください・・・そうすれば確信なさるでしょう!

  ご覧ください、読書の途中のこの女性を、
  突然に手を止め、心は感動に溢れ、
  視線をうっとりと情事へとさ迷わせる・・・
  彼女が手にする書物は、あなたのものなのです!

  生気なくはかない物質に過ぎない、この頁の上に、
  色鮮やかなあなたの思想が花開きました、
  美しい読者はすっかりあなたに身を任せ、
  あたなの喜びを愉しみ、あなたの涙に悲しみます!

  そして幾晩もの夜、幾日もの間、
  あなたの書物は無数の人々の目に読まれまるでしょう、
  そしてあなたは知るのです、正当なる未来が、
  選ばれしものにだけ与える、あの高貴なる宿命を!

  何故なら、あなたの人生が、ああ! 束の間だったとしても、
  あなたが力と愛とを注いだ、この作品、
  力強く、生気に満ち溢れたこの作品こそが
  一日限りではない成功を得るだろうからです!

  若くして、あなたは亡くなった。若いままに作品は残ります
  それは多様な面を備え、誠実で、まばゆいばかり、
  ちょうど、青空に常緑の枝を伸ばす、
  田園のあのたくましい松の木々のようです。

  死に絶えた木々の間、しなびた地面の上に、
  まっすぐに立ち、まばゆいばかりの鮮やかさを誇って、
  そして、一年の季節を三つだけにして、
  秋は、冬を知らずに、その木々を春へと伝えることでしょう!

ジャック・ノルマン


『ゴーロワ』紙、1897年10月25日付


A MAUPASSANT

 Voici les beaux vers de M. Jacques Normand, que Mlle Marthe Brandès, de la Comédie-Française, a lus hier à l'inauguration du monument de Guy de Maupassant au parc Monceau :

Parmi ces verts gazons, ces corbeilles fleuries,
Ces arbres allongeant leurs sveltesses dans l'air,
– Cadre exquis, où Paris met ses coquetteries –
Ton image se dresse enfin, ô maître cher !

Oui, c'est bien toi ! – Voilà ce front où la pensée
Creuse un double sillon inquiet et nerveux ;
Et, versant sur ce front comme une ombre apaisée,
Les ondulations fraîches de tes cheveux.

Telle était, pour nos yeux amis, la forme humaine
Que revêtit ton âme en passant ici-bas ;
Mais l'Art a su donner à cette forme vaine
Une apparence stable et qui ne trahit pas !

Tel nous t'avons connu, tel nous t'aimons, ô maître,
Tantôt, en un salon raffiné de Paris,
Causant discrètement, doucement, sans paraître,
Aux mots que tu disais attacher quelque prix ;

Tantôt là-bas, le long de la côte azurée,
En cet ardent Midi qui t'inspira souvent,
Comme un pilote adroit, d'une main assurée,
Guidant le Bel-Ami vers le large, à bon vent !

L'ouragan depuis lors a passé sur ta tête,
Et l'implacable mort t'emporta dans ses bras ;
Mais l'œuvre est immortelle et survit au poète...
Regarde seulement... et tu t'en convaincras !

Regarde cette femme, au cours de sa lecture,
S'interrompre soudain et, l'esprit en émoi,
Laisser son regard vague errer à l'aventure...
Le livre qu'elle tient est un livre de toi !

Sur ces pages, inerte et chétive matière,
A fleuri ta pensée aux multiples couleurs,
Et la belle lectrice est à toi tout entière,
Joyeuse de ta joie ou triste de tes pleurs !

Et pendant bien des soirs, pendant bien des journées,
Par d'innombrables yeux tes livres seront lus,
Et tu les connaîtras, ces nobles destinées,
Que le juste avenir réserve à ses élus !

Car si ta vie, hélas ! fut une course brève,
Cette œuvre, où tu jetais ta force et ton amour,
Cette œuvre résistante et de si bonne sève
Aura d'autres succès que les succès d'un jour !

Jeune, tu disparus ; jeune, ton œuvre reste
Sincère et rayonnante en ses aspects divers,
Tels ces pins vigoureux, par la campagne agreste,
Tendant vers le ciel bleu leurs rameaux toujours verts.

Parmi les arbres morts, sur la terre fanée,
On les voit droits et fiers de leurs tons éclatants
Et, réduisant à trois les saisons de l'année,
L'automne, sans hivers, les transmet au printemps !

Jacques Normand


Le Gaulois, 25 octobre 1897.




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